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Les voix du Lencloîtrais
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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 20:03
 pSATB-C
prive W Saison 2011/2012
Poême  : Charles BAUDELAIRE
Musique : Patrick LE MAULT
  
Le Soleil peinant toujours pour rencontrer la Lune (rythme rythme soleillune pas facile à ajuster sur un collectif entre autre !) on va leur envoyer un messager pour essayer d'arranger l'affaire . L'albatros va maintenant nous faire changer d'horizon et de style.
"Vieux" poème du XIXème a décortiquer pour en trouver l'essence des degrés supérieurs d'analyse que cet auteur tourmenté a mis derrière ses mots, on pourra aussi se contenter de lire simplement ses vers qui ont déjà tout un sens.
En cherchant sur le net, vous trouverez quelques chorales ayant mis ce chant en image... ou ce chant illustrant des images !
De mon côté, j'y ai aussi trouvé un (peut-être le - en attendant l'écoute du chef pour valisation- ) fichier sonore d'où j'ai extrait chaque voix. Elles sont dans la partie privée mais ne vous précipitez pas à les mémoriser par coeur au cas où ça ne serait pas les bonnes (les premières mesures ressemblent quand même pas mal à celles de jeudi... si mon oreille ne me fait pas défaut !)
Les paroles étant celles du poème, il y a moins de risque à avancer les travail en les apprenant.
 

L'albatros Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

 

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.

 

A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à côté d'eux.

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !

Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !

L'un agace son bec avec un brûle-gueule,

L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

 

Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

  

professeurs-gif-001.gifAfin de mieux cerner l'émotion nécessaire à la mise en chant de ce poême, quelques informations sur cet oiseau qui ne ressemble à aucun autre par la majesté de son vol... et la gaucherie de son déplacement.

Je ne laisse donc ici quelques éléments dont on s'imprègnera pour accompagner la bête en chant ;-) :

 

- oiseaux pouvant mesurer 3 m capables de parcourir des très grandes distances (plusieurs milliers de kilomètres) sans se poser (plus d'un mois en l'air…) : ça pour la majesté du chant

- durée de vie très longue : une cinquantaine d'année : ça c'est pour l'énergie à dépenser pour le travailler  

- couples généralement fidèles pour la vie, la parade nuptiale donne lieu tous les ans à des danses rituelles durant lesquelles les deux oiseaux se frottent le bec l'un contre l'autre. Vous faites ce que vous voulez avec cette info

- Pendant très longtemps, les marins croyaient que l'albatros brisait de son bec la tête des hommes tombés à l'eau. Il ne faut surtout pas tuer un albatros car celui-ci renferme l'âme d'un marin mort. Si un membre de l'équipage tue un albatros c'est tout le bateau qui est poursuivi par la déveine. ça, pour se motiver... au cas où !!!



En image, on a donc deux styles d'albatros que je vous fais partager. On peut raisonnablement penser que notre interprétation va progressivement glisser de l'un à l'autre... je vous laisse deviner l'ordre !

oui_non.gif non_oui.gif


  Pour ceux qui veulent travailler leur anglais, je laisse aussi le son.

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