Nouveau regroupement pour cette dernière ligne droite avant le concert. Ligne droite bien moins directe qu’on pourrait le penser puisque de nombreux regroupements vont s’ériger sur la trajectoire avant de voir poindre la ligne d’arrivée que représentera le concert.
Pour commencer, cette fois-ci, c’est a Ligugé et sur 2 jours que s’est passé ce regroupement : 16 heures de répèt’… si ça ce n’est pas de l’intensif ! Y a les pauses direz-vous ! C’est pas faux mais de bien moins longues durées que les syndicales pour optimiser le déplacement des 500 et du 1 de Lorraine venu.
Beaucoup de redites (que je ne vais pas réécrire car ce serait long et j'en ai sûrement oublié aussi !) pour ces sessions tant sur le plan des consignes de chant que sur les « techniques » didactiques de Jacky Looks.
Même à entendre, plusieurs fois… elles font leur effet mais là, je vous les laisse relire dans mes rapports précédents. : c’est l’intérêt de l’écrit sur l’oral.
C’est donc vêtu de sa nouvelle arme pédagogique que la séance a commencé direct sur le nouveau chant écrit la veille sur commande express d’IMUVRINI (en pleine préparation d’Olympia) : FA TE… Bien que nouveau, ce chant « rappelle quelque chose » …et en effet, on y trouve une base du Canon de Pachelbel (adapté par de nombreux artistes) dont je citerai la courte définition de Wikipédia car comme les basses n’ont pas trop souffert cette fois-ci des remarques Locksiennes, je laisse cette basse besogne au dictionnaire (!) "Canon en ré majeur sur une basse obstinée de Johann Pachelbel fait partie d'une pièce de musique de chambre baroque, écrite en 1677 pour trois violons et une basse continue."
Pour le coin technique défendu par les puristes, la partition est écrite en do majeur pour éviter les 7# à la clé… et pour les autres (dont moi car bien au delà de ms connaissances musicales)… on s’en fout !
La traduction de ce dernier chant est comme toujours incertaine et comme faut pas trop chercher le Corse
, on se contentera de la dernière donnée : « chanter juste » même si –pour une fois- l’impératif (de « faire ») souvent humouristiquemen cité pat JL taiguille peut-être vers la bonne réponse *
Une grande expression est à faire paraître sur ce chant : tantôt babine tombante, langue en avant telle la carpe dans son bocal, parfois l’air méchant « comme à la maison !». Pour faire simple, on est pas au musée Grévin, faut pas tirer la tronche mais SOURIRE.
Pour les Altos qui ont été bien remarquée lors de ces 2 jours, les consignes sont simples sur ce chant, c’est un mélange de différentes voix déjà chantées auparavant. Débrouillez-vous.
A l’approche du concert, on remarquera de surcroît d’autonomie laissé aux choristes avec parfois l’abandon d’uniformité et l’acceptation d’interprétations
personnelles tant que cela reste dans la musique. On a bien senti la retenue du chef plus que poussée qui a bien moins (qu'on l'attendait ! ) relevé certaines questions qui l’auraient -sans nul doute- été quelques mois avant !
Autre nouveau chant que l’on a pu préparer en solo grâce aux fichiers laissés sur le site du CG : a voce rivolta… Quelques rappels des consignes qui ont jalonnées l’apprentissage :
- sourire sur des Na Na pétillant,
- les basses devant faire preuve de virilité (c’est pas le bon mot mais je mets plus de retenue sur les mots écrits que ceux dits !)
- Des oh et des ah qui pourront durer selon l’artiste qui aime profiter de ces moments pour « jouer » avec le public :
c’est tout l’intérêt du live, on ne sait pas ce qui va se passer d’une représentation sur l’autre. D’autant que –semble-t-il- Jean François Bernardini a avalé une pompe à vélo ce qui peut rendre longues nos tenues de note… une observation des voisins est donc à ce moment-là à opérer pour ne pas respirer en même temps que lui quand le besoin d’air se fait vital.
Pour la partie « normale », la respiration est faire toutes les deux phrases. Ne pas tenter de tout faire en apnée pour éviter les risques sus-mentionés.
Attention quand même au oh…pour les soprane1 : ils sont à faire « souriant », pas tel le loup qui hurle.
On a pu admirer la qualité de Jacky Locks en beatbox (c’est du d’jeun’s… cherchez un peu quand même !) pour lancer le chant 'rataratatata"…c’est là que la pédale du chef l’a lâché !
Comme annoncé au début de l’article, je passerai donc plus vite sur les chants déjà travaillés car –au grand désespoir du chef- les consignes restent les mêmes que celle déjà données. Je me contenterai donc de rappeler les nouvelles :
Corsica : vraiment faut le regarder… doubler les L et rouler les R et ne pas hésiter à faire des P forts.
Blowing in the wind : TOUS les Z sont à faire D. A chanter avec le style contry, façon cow-boy pour homme et Ma' Dalton pour les femmes, c’est à dire (pour les plus jeunes) très chewinggumineux. On n’y est pas encore tout à fait !
Pour tous… mais surtout les hommes, pas d’accélération sur les NA NA
Enfin pour finir le chant, le N de wiNd doit traîner à la fin selon sa volonté... elle même dictée par JF Bernardini taquin semble-t-il sur ces phases de chants. Donc là pas de place à l’interprétation personnelle… sauf à la fin ou la quinte prime pour ceux qui savent et pour les autres… libre à vous tant que c’est juste !
DIMANCHE : mot d’ordre du jour D-É-C-O-N-T-R-A-C-T-É avec un échauffement dominical tel qu’on a pu en vivre lors des premiers regroupements : talon, pointe, Lucky luke, Gaston, p’tit rat !
Reprise d’Agus Dei, histoire de ne pas fâcher on ne sait trop qui : mais comme fallait aussi le travailler, c’était le jour idéal. A nouveau travail appuyé pour les Altos pour une sombre histoire de 1/4 car « quart de temps du matin : chagrin, quart de temps d’après midi, désespoir et à midi : …. » mais opportunité aussi de parenthésiser les apprentissages pour raviver la concentration.
Occasion auusi de retourner aux premières ressources alimentaires du chef : la pédagogie… en nous faisant découvrir les fonctionnements de la musique moderne : on a tout bon en chantant faux ! Mais il est à craindre que ce ne soit pas dans l’esprit du concert qui s’approche...
Pendant qu’on est à la page pédagogique, on gardera cette belle allégorie bucolique sur la façon avec laquelle on doit penser nos notes pour éviter de panser nos voix. Les notes ne sont pas à aller chercher « en haut », car c’est là qu’on doit être. C’est de cette position qu’on doit chanter celles qui sont « en bas ». Il est alors plus aisé de déposer ces notes avec respect, sourire et décontracté. Bon après, pour la technique, je vous renvoie à vos chefs respectifs… à moins que j’écrivisses plus tard le mode d’emploi que l’un d’eux m’enverrait !
Petite récréation ... Avez-vous repéré celui qui ne chante pas sur la photo ci-dessous ? Cliquez sur l'intrus
On continue la récréation avec d'autres "news" qui nous rassurent sur notre position d'anonyme... Jacky Locks faisant partie du monde « people » qui l’amène donc à fréquenter de grands artistes (enfin disons plutôt des artistes connus) quelques « habitudes d’artistes » arrivent donc à nous être accessibles lors de ces temps récréatifs. Qu’ils se rassurent (bien que je doute qu’ils me lisent !) ils resteront cantonnés à notre mémoire individuelle et ne seront pas couchés (les secrets, pas les artistes) sur ces lignes accessibles à tous.
Je lâcherai quand même quelques mots (et là, je prends des risques
)
sur « Les habitudes I Muvrinesques… »
Tout d’abord, si le chef, cherche à « mettre le bordel » à certains moments de nos chants, c’est, pour nous familiariser aux facéties auquel le groupe corse l’a habitué. Si certains chants paraissent bancaux enfin, bancals, là encore, c’est une marque de fabrique ! souvent le 4° temps est estompé, laissant un vide qu’on aurait envie de combler par un E, P, R de fin de mot…. Ben non… faut pas, faut laisser la mesure comme ça et pis c’est tout ! c’est le style…
Ca sonne, fin de la récré.
Amesterdam reste comme c’était prévu un gros morceau pour lequel les consignes données précédemment sont valables avec des nouvelles qui arrivent….
- Les DES avant les P _ _ _ _ _ _ doit être comme sur un ressort.
- Des ah « débordants » à amener en chauffant : on est à Amsterdam, pas à Vesoul ! et bien penser aux notes pivots.
- Attention à la vitesse « plus qu’on tient la note, moins qu’on ralentit plus » (débrouillez-vous avec ça !) .
- Les entrées sont à nutelliser.
- Ne pas appuyer sur la première panse (après ce que les marins ont bu, il y a effectivement gros risques !) mais la lier avec sur… "frottant la PANSUR la panse des… "
Unaterranova : Les textes parlés incitent à psalmodier les phrases. Mais NON… Malgré le jour le la semaine, faut faire « laïc ». Pour les ténorEs, ne pas dire en même temps que les hommes.
Il semble que cette précisions ait piqué un peu certaines choristes, ce qui a nécessité une remise à plat des finalités de ces piques quelquefois lancées et pour lesquelles des explications ou excuses sont parfois attendues. On n’en a pas le temps (peut-être faire une séance supplémentaire après le concert ?!?) et en aucun cas elles visent celles et ceux qui travaillent ET dans tous les cas, elles s’adressent aux choristes et pas à la personne. Alors même si la fatigue rend les piquants plus pointus et les peaux plus tendres, gardons intacte la motivation qui nous incite à nous réunir à chaque répétition dans nos et ce groupes... c'est aussi un peu de notre auto-psychothérapie qui nous y conduit.
Pour finir ce week-end musical, un exercice très complet avec l'enchaînement des "départs" (notion très variable de ce mot d'ailleurs !) de chaque chant pour voir où nous en sommes. Très intéressant... personnellement, je me suis vu partir au bon moment sur un chant dont je cherchais encore le titre... c'est donc que la musique est là. Si je trouve une petite heure, je tentarais de faire un court montage des départs pour pouvoir s'entrainer seul(e)... si je trouve un peu de temps ! (bien sûr si quelqu'un le fait... proposez le au partage, je crois savoir que certains choristes retraités reprennent des études musicales et ont utilisé leur nouvelles connaissance pour créé à partir de notre projet)
| Mercredi 26 janvier 2011 19h00-22h00 Jeudi 27 janvier 2011 19h00-22h00 Neuville Consigne de Jacky LOCKS : Travailler les entrées avec le CD et avec sérieux… C’est à dire en ne faisant QUE ça ! L’écoute sur CD doit maintenant être de plus en plus attentive pour être sûr(e) des notes de départ et des enchaînements Répétitions suivantes : Dimanche 6 février 9h à 17h : Neuville |
L'approche du concert faisant, c'est 2 page de consigne cette fois-ci qui sont nécessaires !!!
CONSIGNES Semaine précédent le concert : pas parler, se coucher tôt, sucer des pastilles, pas travailler (!!!), manger sainement... un vrai programme d'athlète RENDEZ-VOUS PREPARATOIRES AUX CONCERTS Jeudi 10/2 : 19h30 aux arènes pour travailler sur les placements Vendredi 11/2 : 18h00 pour caler le son 20h30 la générale Cidre assuré par « Gargouille » et calories apportées par le CG Samedi 12/2 : RDV à 18h30 manger boire et pissou et 20h30 concert Dimanche 13/2 : RDV 15h45 (concert à 17h00) NOTES -Gare aux caméras… bien penser aux attitudes qui pourraient rester figées par les caméras lointaines -Pas de bijou démonstratif chez les femmes, la barbe est en discussion chez les hommes (!) -Lampe et écharpe fournies par le CG Précision sur l’ordre des chants… y en a pas ! Imuvrini est un peu pris en ce moment ! on devrait l’avoir à la répétition du 6/2 | |
Voilà pour cette fois : compte tenu de la durée et de la densité de la répétition, ma mémoire défaillante a à coup sûr mis des remarques importantes de côté. Il ne tient qu'à vous d'ajouter vos mots à ceux couchés ici en cliquant sur «écrire un commentaire»
Point de résumé de ma part pour les 2 prochains reoupements puisque je n'y serais pas (vous savez, ce sont les dates déplacés in-extemis de décembre) car d'autres engagements professionels avaient été placés sur cette semaine initialement libre. Mais il ne tient qu'à vous de remplir ce vide soit en m'envoyant des images soit des textes mémoires de ces soirées. C'est avec plaisir que je les ferai partager dans cette fenêtre ouverte à tous.