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Encore une fois, le « format » des répétitions a été modifié avec un regroupement en soirée sur 2 jours. 
Pour Jacky Locks, son dimanche, passé en compagnie des Prêtres et d’autres grands noms de la musique comme Jessy M. sur les plateaux d’une télé dont je ne ferai pas de publicité par respect du bon goût, s’étant prolongée jusqu’à tard dans la nuit, c’est avec le teint un peu plus pâle que d'habitude qu'il nous a dirigé le premier soir.
On admirera une nouvelle fois l’attention portée à la tenue en harmonie avec la salle et ainsi, tel le caméléon 
agir avec un maximum de disctetion : c'est réussi, il s'est fait oublier....23"6/100 au moins !!!
Pour l’organisation, attendre avant l’achat de la lampe torche, le Conseil Général étudiant la possibilité de commander une grosse boîte pleine de piles pour nous en faire profiter.
A ce jour, 480 choristes accompagneront le groupe corse qui devrait commencer seul avant que nous le rejoignions à pas feutrés dans la pénombre des arènes pour surprendre les spectateurs… 3000 ont déjà réservés leur place à ce jour. Pensez à bien à préciser à ceux qui souhaitent venir nous voir qu’aucun billet ne sera en vente le jour même…
A vos calendriers : en plus des concerts des samedi/dimanche, une générale est prévue le Vendredi, ça on savait ET pour préparer la générale… rendez-vous jeudi pour travailler les déplacements et prérégler les sons. Le mois de février déjà court va l’être encore plus !
Retour aux chants : Le nouveau n’est pas beaucoup plus français que les précédents. Il est donc une nouvelle fois nécessaire de se tordre la glotte pour s’adapter aux sonorités « indigènes » qui se situent cette fois-ci outre Manche. Pas facile d’autant qu’il est bien connu que ces Anglais ont un "truc en plus entre les dents" qui leur permet de faire résonner son son. Après consultation d’expert ès-langue présente dans la salle et compte-tenu du fait que nos délicats palais français sont inadaptés à leurs multiples coutumes (tant acoustiques que gustatives d'ailleurs…) on se contentera de transformer l’imprononçable TH en D. On vient de faire 10 lésson' de la méthode Assimil en 30 secondes : il est trop fort !
Pour en revenir à la musique, on reste sur des notions tout aussi complexes avec la consigne « de vie » de la musique qui consiste à varier la note quand on chante deux foix la même note !!! Ca fait un peu penser au plus blanc que blanc de notre regretté Coluche. Là, c’est pareil… deux do de suite ne se chantent pas de la même façon ! c’est clair non ? Pourtant il semble que ce soit un des éléments qui fasse la MUSIQUE avec un grand M et pendant que j’y suis toutes les autres aussi en majuscule pour rendre la musique encore plus grande.
Les ténors ont fort à faire sur ce chant où les notes montent si haut que seuls les descendants d’Alania ou d’énuques y arrivaient sans peine. .. ce qui limite le casting !
Chant qui a donné l’occasion d’expérimenter un peu de mise en scène. Il semble bien que celle-ci sera nécessaire pour les concerts. Dans un premier temps, on se limite à de petits pas, pas « militaires » mais très doux, d'où une cadence qui peut rester régulière.
Retour du Pater (son plus proche représentant choriste distilait ses notes à mes côté en ce soir !) Noster qui a donné lieu à un nouvel exercice pour tester notre attention. L’arrêt du chant a été très variable pour « foutre dedans ceux qui lisent ». Et ça marche ! Bien évidemment, les finalités éducatives intrinsèques liées à la méthodologie de cette démarche pédagogique originale avaient des objectifs qualitatifs sous jacents (je sais, j’invente à sa place ce qu’il aurait pu dire… l’était pas trop en forme ;-) j’vous dis) : nous obliger à suivre le seul apte à ajuster le chant à l’ambiance de la salle : LE CHEF. Salle vide, salle pleine, forme et interprétation des artistes (« chez I Muvrini, le nombre n’est jamais le même » ), engagement du public, et des artistes, effets de la lumière…J’en oublie sûrement (je ne suis pas le pro) 
mais c’est un ensemble de choses auxquelles il faut être sensibles pour faire d’un concert un spectacle unique… et qu’on espère inoubliable.
Pour tous, sur ce chant, un P doux au départ et pour les femmes en particulier, pas de publicité pour les marques de voitures italiennes !
Corsica : un des chants très engagé (
...mélodiquement parlant je veux dire) du répertoire qui commence à se mettre en place pour peu que les paroles soit sues ET MÊME SI ELLES NE SONT PAS CHANTÉES FORT SUR LE CD (oui, la question est posée à chaque fois. C'est I Muvrini qui chante "Di tè quantu elli ne sò fieri" sur le CD parce qu'il le fait mieux que lui. Mais nous on doit aussi chanter ce passage !!!). Les basses ont toujours la peine à lire et à chanter des passages de ce chant grave. Je crois d'ailleurs m'être fait repéré à avoir voulu bassé plus haut que ma note ou plutôt barytonné un peu trop bas. La fausse note doit passer quand l'ensemble chante mais seuls... l'octave qui s'est arrété à la quinte n'a pas échapé à l'ouîe aussi fine que mobile du chef. Je crois avoir déjà prévenu du risque dans un précédent article !!!
InSeMe Si Po
Chaque pupitre a été bien remonté sur ce chant et pour une fois, de façon équilibrée... pas les voix, le remontage !
Je redonne les consignes avant de les oublier :
- les ténors : doivent chanter en réponse aux basses ; réponses à faire « avec déférence » en laissant flotter les notes vers le haut. Pendant qu’on y est, même chose pour les Sopranes… Tant d'attention envers les basses n’est pas habituel… l’élastique 
se tend : ça va faire mal ! Le Ah des ténors doivent être très « Corse », avec une précision : FLAMboyant… ça a ri...je sais pas pourquoi ?
A la fin, les ténors doivent se monter discrets pour se glisser avec délicatesse dans les voix de ces dames . Une autre image pour être sûr que tout le monde a compris : « fuir tel le crotale qui se faufile 
et pas la couleuvre qui dort » 
- Sopranes1 : Le I doit être très vertical pour donner un son rond. I vertical, on comprend bien mais un I rond… c’est peut être un truc de musique très spécifique hors de portée de l'amateur que je suis... ou c'est une lettre greque !
- Sopranes2 : du rythme dans le sang… mais là, la circulation n’est pas au mieux à l’image de la tension du chef qui ne risque pas de remonter avec ses longues, longues, longues apnées musicales. Peut-être qu'une consommation modérée de ce qu’il nous demande de "chanter" avant les sonorités voyelles pour les adoucir apporterait un mieux… !
- Altos : son à tenir dans la bouche, pas dans la gorge…
- Pour finir, les basses : ben rien ! déçus non !!!
Le chef une nouvelle fois surpris par une panne de micro salvatrice pile poil au moment ou quelques remarques pouvaient être faites après quelques notes défaillantes rendant des accords "tendus"
Second jour le mardi soir, retour à Neuville et à nos chants avec un départ « rapide » sur ce qui est (enfin devrai êtret) acquis... Ben y a encore du boulot. Et c'est parti avec Gollu :
Attention particulière aux ténors qui nous gratifient d’attaques
un peu trop franches…par contre sur veillez tard... pas de départ du tout. Il faut dire que l’invitation à chanter à un moment précis n’était pas partie. Ca va vite pour faire le tour des points à retravailler. Vous avez pris des notes j'espère car là j'ai pas tout suivi... si ce n'est qu'on a bien compris qu'un peu plus de travail était indispensable pour atteindre le degré d'exigence d'un tel projet.
Terra Nova : que de gloire pour les basses… si, si ! on a même eu droit à plusieurs compliments. Je les cite :
- "bien" quand les basses parlent ... c’est quand elles chantent que ça ce gâte" ! Bon, ce n’est pas que un compliment c’est vrai mais on ne se refait pas et le chef avait le teint moins pâle ce second soir.
Bon c’était quand même étonnamment joli et faut bien le garder en mémoire "Je dois faire comme ce soir le jour du concert.. Je dois faire comme ce soir le jour du concert. Je dois faire comme ce soir le jour du concert. ..... "
- Second compliment après un soutien compatissant et unanime des 480 apporté aux Sopranes suite à un passage difficile enfin réussi « on n’applaudit jamais une voix qu’à mis 10 minutes pour apprendre » (mais on a l'esprit d'équipe... alors on persistera nah !) « c’est les hommes qu’il aurait fallu applaudir tout à l’heure » (ça, ça nous aurait surpris…enfin, pour une fois qu’on a un compliment du maître, on enregistre… et on le garde !)
D’une façon générale, le Terra Nova est en bonne voie et voix mais quelques points sont à garder à l’esprit :
- ANTICIPER sur les textes parlés sinon on est en retard… et sur le périf de banlieue ça bouchonne
- faire des efforts d’élocutitititititititititititititititination
- remplir les AH, les velouter, et surtout pas de A pointu à la fin de chaque phrase.
Fin de la soirée : direction Amsterdam… où Jacky Locks ne manque pas d’engagement. Un regain d’énergie pour continuer à motiver les chanteurs mais surtout faire transparaître les émotions de son arrangement. Un travail important sur l’entrée « d ‘Amsterdam » qui doit être « chaude » et pas « forte et moche »!
Les ténors n’ont une nouvelle fois pas la partie facile avec les cordes vocales qui se tendent tels un élastique qui s’étire, qui s’étire, s’étire… leur journée a été rude.
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Tout aussi difficile pour les Sopranes1 qui ont été particulièrement surveillées ce soir-là. La hauteur des notes faisant qu’elles manquaient de netteté et envoyaient dans la salle des oscillations « métalliques » issues de la vibration des dentiers à moins qu’elles n’émanassent du fond du corps (!).
Fort heureusement, une nouvelle fois, tonton Clalca s’est mis en mode automatique (en tout cas, il ne jouait pas avec les mains !) cassant un peu la dynamique de l’apprentissage qui risquait de prendre un détour plus acerbe pour ces dames : mais le message est passé quand même !!! |
Je me demande d’ailleurs si Brigitte n’aurait pas une télécommande pour faire intervenir Tonton Clacla au bon moment ??? car c’est bien souvent qu’il nous a permis d’échapper à des mots maintes fois entendus… mais qu’il faut quand même répéter pour s’assurer du sérieux de tous et de la qualité de l’ensemble.
Gros travail sur la fin du chant. Ca claque vraiment ! La valse s'engage dans un tourbillon semblant sans fin jusqu'à ce que... faut quand même bien finir un jour !
Fin de soirée et remerciements chaleureux à M. Locks pour terminer la séance . Il doit dès ce week-end rencontrer IMouv’ pour savoir quoi harmoniser pour le dernier chant… et nous le transmettre dans la foulée (enfin j’espère) afin que nous arrivions à la prochaine répétition avec une ébauche d’idée de ce dernier chant… ou plus pour les plus travailleurs.
Voilà… c’est fini ! prochaines répétitions dans quelques jours seulement avec le même format de répétitions sur 2 jours au même lieu. D'ici là, bons chants.
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Lundi 20 et mardi 21 décembre 19h30 - 22h00 Neuville
Chants à travailler : Rien... enfin plutôt tout !
Consigne de Jacky LOCKS : pas de consigne particulière cette fois-ci. Mais on peut supposer qu'un travail personnel est attendu pour pouvoir avoir les mains et le regard libre lors des répétitions afin de "faire de la musique"
Répétitions suivantes : samedi 15/1/2011 de 14h à 22h : Salle polyv. de Bonneuil M. dimanche 16/1 2011 de 9h à 17h : Salle polyv. de Bonneuil M. |
Merci à Alain, époux poussant le bouton de sa caméra pour immortaliser des images de la soirée bien plus fidèlement que mes mots (il faut dire qu'il n'était pas occupé à chanter lui !). Les meilleures images de l’article viennent de ses rushes…Peut être que d’autres suivront si j’arrive à trouver le temps de réduire ces 50 min de prise de vue en quelques unes partageables. Mais le temps manque…et étant de plus un peu "border line" quant au respect au "droit à l'image", j'hésite encore un peu...Passez visiter le blog quand même au cas où !
N’hésitez pas à laisser quelques mots en commentaires pour rendre ces compte rendu plus participatifs. Non pas que je ne souhaite plus les faire (! la longueur pourra quand même varier) mais à plusieurs, c’est quand même mieux et motivant… sinon pourquoi chanterait-on en chorale ?
